Des chercheurs de l’Université nationale de Chungnam, en Corée du Sud, ont mis au point un biofilm innovant à base de chitosane et d’acide gallique, destiné à prolonger la fraîcheur des fruits périssables tout en réduisant le gaspillage alimentaire.

Le chitosane, dérivé de la chitine issue des carapaces de crustacés, est déjà connu pour ses propriétés biodégradables et non toxiques. Cependant, ses performances limitées en termes de barrière et d’activités antimicrobiennes freinent son utilisation comme revêtement alimentaire. En y intégrant l’acide gallique, un composé polyphénolique aux excellentes propriétés antioxydantes et antimicrobiennes, les chercheurs ont amélioré la solidité, la protection et l’efficacité antimicrobienne du film.

Lors de tests sur des bananes miniatures et des tomates cerises, ce biofilm a démontré des capacités renforcées à réduire la déshydratation, la décoloration et les pertes de masse, tout en prolongeant significativement la durée de conservation des fruits. Lavable et non toxique, il répond également aux préoccupations des consommateurs sur les résidus de revêtements alimentaires.

Ce biofilm pourrait jouer un rôle clé dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, en s’inscrivant dans les objectifs de développement durable des Nations Unies pour réduire de moitié ce gaspillage d’ici 2030.

https://phys.org/news/2024-12-edible-biofilm-fruit-shelf-life.html