Alors que les microplastiques envahissent l’environnement et infiltrent les organismes vivants, des chercheurs de l’Université de Sao Paulo ont mis au point une méthode innovante pour extraire ces particules de l’eau à l’aide d’aimants.

Le procédé repose sur des nanoparticules magnétiques fonctionnalisées avec de la polydopamine, un polymère dérivé de la dopamine. La polydopamine, connue pour ses propriétés adhésives, se lie fortement aux fragments de micro- et nanoplastiques en PET (polyéthylène téréphtalate), un plastique couramment utilisé dans les bouteilles et textiles. Une fois attachées aux particules de plastique, les nanoparticules magnétiques permettent leur extraction via un simple champ magnétique.

Vers une dégradation enzymatique
En parallèle, l’équipe explore l’utilisation de la lipase, une enzyme capable de décomposer le PET en ses monomères initiaux : l’acide téréphtalique et l’éthylène glycol. Ces composés pourraient ensuite être réutilisés pour synthétiser de nouveaux plastiques.

Cette méthode ouvre des perspectives prometteuses pour lutter contre la pollution plastique, notamment en combinant récupération et recyclage des microplastiques à l’échelle moléculaire.