Une récente enquête menée par GlobalData révèle que les risques sanitaires liés aux phtalates, utilisés notamment pour assouplir le PVC, continuent de susciter l’inquiétude parmi les consommateurs, malgré des décennies d’études. Ces substances, reconnues pour perturber le système endocrinien et affecter le développement et la reproduction, font l’objet d’actions en justice aux États-Unis, où des organisations telles que l’Environmental Defense Fund et Earthjustice ont récemment intenté des poursuites contre la FDA pour son manque de régulation à leur égard. Les réglementations américaines restent en deçà de celles en vigueur en Europe, au Royaume-Uni et au Canada. Par ailleurs, le rapport met en lumière l’importance croissante de la transparence dans la gestion de l’empreinte plastique, incitant les entreprises à envisager des solutions alternatives comme des emballages en papier, à base de plantes, ou même des options innovantes telles que le packaging à base de mycélium ou d’algues. Pour les marques, adopter ces alternatives peut non seulement réduire les coûts associés aux taxes et aux obligations réglementaires (notamment les systèmes d’extended producer responsibility), mais également renforcer leur position sur un marché où les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux de santé et de durabilité.

https://www.plasticstoday.com/packaging/phthalate-concerns-for-plastics-persist