Des scientifiques du Laboratoire de Physique des Solides (LPS, CNRS / Université Paris-Saclay) ont réalisé une avancée majeure en développant des membranes biomimétiques ultrafines, capables de convertir l’énergie en imitant les membranes cellulaires biologiques. Cette innovation pourrait révolutionner plusieurs secteurs, notamment celui des dispositifs médicaux implantables comme les organes électriques artificiels, ainsi que des applications environnementales telles que le dessalement de l’eau.
Les chercheurs ont utilisé des simulations de dynamique moléculaire à grande échelle pour comprendre la microstructure des fluides et la capacité d’autoréparation de ces membranes. Leur étude, publiée dans la revue Nature, détaille comment ces membranes copolymères à blocs auto-cicatrisantes fonctionnent efficacement dans la conversion d’énergie.
Ce développement représente un potentiel important pour l’amélioration de technologies durables et l’augmentation de l’efficacité des processus industriels et médicaux. La découverte ouvre la voie à des applications innovantes, promettant des avancées dans le traitement de l’eau et la médecine régénérative, tout en s’alignant sur les principes de durabilité environnementale.