Des chercheurs de l’Université de l’Illinois Grainger College of Engineering ont mis au point une méthode d’impression 3D embarquée innovante qui permet de reproduire des fibres ultra-fines, imitant ainsi les structures naturelles telles que la soie d’araignée ou les filaments du hagfish. Contrairement aux techniques traditionnelles en air, cette approche dépose le matériau dans un gel support modifié, éliminant le besoin de structures de soutien et évitant ainsi les problèmes de rupture des filaments sous l’effet de la tension de surface. Grâce à un procédé d’échange de solvant qui induit une solidification quasi immédiate du matériau dès son dépôt, l’équipe a réussi à atteindre une résolution impressionnante de 1,5 micron, ouvrant la voie à la production de structures complexes et délicates. L’utilisation de buses multiples permet également d’accélérer la fabrication, tandis que le design du gel non-newtonien assure la stabilité des filaments pendant et après le processus de cure. Cette avancée, publiée dans Nature Communications, pose les bases d’une nouvelle génération de matériaux bio-inspirés et ultra-précis, avec des applications potentielles allant de la biomimétique à la microélectronique.

https://phys.org/news/2025-02-3d-technique-replicates-nature-delicate.html