Conception de produits chimiques et de procédés qui réduisent ou éliminent l’utilisation ou la production de substances nuisibles pour les hommes, les animaux, les plantes et l’environnement [IUPAC 154].

Note 1. Le concept de chimie verte repose sur 12 principes énoncés en 1998 par Anastas [ANASTAS]. En pratique, on essaye de tenir compte du maximum de ces préceptes car il est impossible de respecter tous ces principes. La chimie verte concerne le concept d’ingénierie de prévention de la pollution et de zéro déchet aux échelles du laboratoire et de l’industrie. Elle encourage l’utilisation de techniques économiques et écocompatibles qui non seulement augmentent le rendement, mais aussi réduisent le coût de l’élimination des déchets à la fin d’un processus chimique.

Note 2. Il existe un cadre juridique définissant une hiérarchie des modes de traitement des déchets au sein de la Communauté Européenne [DIR 2008/98], visant à protéger l’environnement et la santé humaine par la prévention des effets nocifs de la production et de la gestion des déchets :
1. En priorité, prévenir et réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant sur la conception, la fabrication et la distribution des substances et produits et en favorisant le réemploi, ainsi que diminuer les incidences globales de l’utilisation des ressources et améliorer l’efficacité de leur utilisation.
2. Mettre en œuvre une hiérarchie des modes de traitement des déchets consistant à privilégier, dans l’ordre : la préparation en vue de la réutilisation ; le recyclage ; toute autre valorisation, notamment la valorisation énergétique ; l’élimination.
La prévention et la réduction des déchets sont à privilégier. Viennent ensuite la réutilisation et le réemploi, puis le recyclage, et finalement l’incinération avec « valorisation énergétique », puis l’élimination, par incinération sans récupération d’énergie ou mise en décharge.