Dégradation causée par un processus enzymatique résultant de l’action de cellules [IUPAC 22].
Dégradation d’un substrat polymère causée par un phénomène cellulaire [IUPAC 23].
La biodégradabilité des matériaux plastiques est mesurée par la détermination de la demande en oxygène dans un respiromètre fermé [ISO 14851] et par l’analyse du dioxyde carbone libéré [ISO 14852]
Note 1. Une substance peut être dégradée par les enzymes in vitro sans jamais l’être in vivo ou dans l’environnement en raison d’un manque d’enzyme(s) appropriée(s) in situ (ou simplement par manque d’eau). C’est la raison pour laquelle l’usage du terme biodégradation est limité à une dégradation résultant d’une activité cellulaire (Voir dégradation enzymatique).
Un polymère formulé (i.e. un plastique) peut inclure des additifs et/ou des parties bio-résistantes. L’expression biodégradation théorique doit être utilisée pour refléter les seules parties organiques qui sont biodégradables. (Voir degré de biodégradation théorique et degré maximum de biodégradation).
Note 2. In vivo, une dégradation résultant de la seule hydrolyse par l’eau présente dans les tissus et les organes n’est pas une biodégradation et doit être nommée hydrolyse ou dégradation hydrolytique.
Note 3. Le terme biodégradation ultime est souvent utilisé pour qualifier la transformation complète de composés organiques en molécules simples totalement oxydées ou réduites (tels que dioxyde de carbone/méthane, nitrate/ammonium et eau). Il faut noter que, dans le cas d’une biodégradation partielle, les produits résiduels peuvent être plus dangereux que la substance initiale.
Note 4. Quand la biodégradation est combinée avec un autre processus dégradant, un préfixe peut être ajouté, tel que oxo-biodégradation, à condition que les deux contributions aient été démontrées.
Note 5. Le terme biodégradation ne doit être utilisé que si le mécanisme de coupure de chaîne est démontré comme étant causé par l’activité de cellules, autrement il faut utiliser dégradation.
Note 6. La dégradation enzymatique en condition abiotique in vitro n’est pas une biodégradation.
Note 7. Une modification chimique produite par des cellules sans coupure de la chaîne principale n’est pas une biodégradation. (Voir bioaltération).