Des chercheurs de l’Université de Manchester ont mis au point une méthode révolutionnaire utilisant des bactéries Pseudomonas putida pour convertir des déchets mixtes, tels que plastiques, restes alimentaires et textiles, en bioplastiques biodégradables (PHA) et protéines thérapeutiques comme l’insuline.
Cette approche biologique repose sur une hydrolyse enzymatique des déchets pour les réduire en monomères, utilisés ensuite par des bactéries modifiées pour produire des produits à haute valeur ajoutée. Elle pourrait réduire l’empreinte carbone des traitements de déchets jusqu’à 62 % par rapport aux méthodes traditionnelles et offrir des économies de 37 %.
Les applications vont des emballages alimentaires aux implants médicaux, avec un potentiel significatif pour intégrer ces procédés dans des systèmes de gestion des déchets municipaux et contribuer à une économie circulaire durable.