Des chercheurs de l’Université de Lund ont développé une méthode innovante utilisant la lumière pour créer des structures bioélectroniques directement dans les tissus vivants. Cette avancée promet des implants conducteurs plus compatibles avec le corps humain, réduisant les complications liées aux dispositifs actuels tels que l’inflammation et les cicatrices.

Le procédé repose sur la photopolymérisation, où des matériaux sensibles à la lumière forment un hydrogel conducteur en quelques minutes après exposition à des rayons bleus, verts ou rouges. Ce matériau, constitué de polymères et d’eau, s’intègre naturellement aux tissus mous comme le cerveau.

Les premiers essais sur des embryons de poisson-zèbre et de poulet montrent des résultats prometteurs, avec des structures biocompatibles capables de réguler les signaux électriques des nerfs. Ces bioélectrodes, biodégradables et peu invasives, pourraient transformer le traitement des maladies neurologiques et neurodégénératives.

https://phys.org/news/2024-11-bioelectronics.html