Des chercheurs de l’Université de la Ruhr à Bochum, dirigés par le Professeur Axel Rosenhahn, explorent de nouvelles technologies de libération du biofouling pour protéger les coques des navires. Le biofouling, causé par l’accumulation d’organismes marins comme les algues et les balanes, augmente la résistance au flux et peut accroître la consommation de carburant jusqu’à 60 %.
Les approches traditionnelles utilisant des biocides, telles que le tributylétain, ont été abandonnées en raison de leurs effets toxiques sur l’environnement. Désormais, l’équipe de Rosenhahn mise sur des polymères hybrides combinant des composés de sucre naturel et des silanes, créant des revêtements minces, inertiels et faciles à nettoyer. Ces polymères peuvent être enrichis en fonctionnalités telles que la libération de monoxyde d’azote (NO), un messager chimique qui dissuade l’adhésion bactérienne en simulant un habitat défavorable.
L’intégration de zwitterions, qui lient l’eau et empêchent le dessèchement des surfaces, complémente cette approche. Les tests en laboratoire et en mer visent à développer des revêtements durables, efficaces pour au moins sept ans, afin de minimiser les coûts d’entretien des navires et réduire l’impact environnemental des solutions antérieures.
https://phys.org/news/2024-11-biofouling-technology-ship-hulls.html