Une nouvelle étude du Centre de Résilience de Stockholm révèle que la pollution plastique aggrave l’ensemble des frontières planétaires, influençant des problématiques majeures telles que le changement climatique, l’acidification des océans et la perte de biodiversité. L’équipe de chercheurs, dirigée par Patricia Villarrubia-Gómez, souligne la nécessité de considérer l’intégralité du cycle de vie des plastiques, de l’extraction des matières premières à la production et aux émissions environnementales, pour comprendre et atténuer efficacement leurs effets.

Contrairement à la vision répandue des plastiques comme produits inertes, cette étude montre qu’ils contiennent des milliers de substances chimiques, dont certaines, comme les perturbateurs endocriniens, présentent une toxicité importante. En 2022, la production mondiale de plastique a atteint 506 millions de tonnes, révélant un impact systémique sur l’environnement qui va bien au-delà du simple problème de gestion des déchets.

Les chercheurs appellent à intégrer ces connaissances dans les négociations en cours du traité international sur les plastiques, en prônant une approche globale qui prend en compte la complexité des flux de matériaux et leurs interactions biophysiques à l’échelle planétaire.

https://www.sciencedaily.com/releases/2024/11/241107115050.htm