Des chercheurs de l’Oak Ridge National Laboratory, affilié au Département de l’Énergie des États-Unis, ont mis au point une méthode novatrice pour traiter le nanocellulose, un matériau d’origine végétale, réduisant ainsi de 21% les besoins énergétiques associés à sa production. Cette percée a été réalisée grâce à des simulations moléculaires effectuées sur des superordinateurs du laboratoire, suivies de tests pilotes et d’analyses.

Le procédé utilise une solution de sodium hydroxyde et d’urée dans l’eau, facilitant une production moins coûteuse des fibres de nanocellulose, idéales comme composites pour l’impression 3D dans des structures durables telles que des habitations et des assemblages de véhicules. Cette découverte soutient le développement d’une bioéconomie circulaire où des matériaux renouvelables et biodégradables remplacent les ressources basées sur le pétrole, contribuant ainsi à la décarbonisation de l’économie et à la réduction des déchets.